2°) Comment ?

Je pense que la nudité, en toute saison, vaut beaucoup mieux que tous les harnais du monde (à l’exception de la nécessaire corde de trait ou harnais d’attelage éventuel). Elle permet de rappeler au pony son rang, permet la correction des postures avec le petit coup de cravache qui rappelle à l’ordre, évite la suffocation qd il fait chaud et stimule quand il fait froid.Des pinces clochettes peuvent être décoratives.

En dehors de la corde de trait (ou de l’attelage si sulky), 3 accessoires seulement me semblent indispensables :

1) LE baillon boule (harnais de tête est le must) est indispensable 

Bien plus efficace en terme de gène à l’effort que le mors, il est aussi générateur de plus de salive (humiliant). Le port de cet accessoire n’est pas évident : le pony doit posséder son propre baillon et s’entrainer à son port en dehors des séances de dressage.

 Baillon Top 

2) Les bracelets aux poignets (si pas pris dans la corde) pour immobilisation des mains dans le dos avec éventuellement un emballage film plastique pour interdire l’utilisation des doigts. Ces bracelets peuvent être remplacés par un joug ou carcan pour un travail de force plus intense.

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3) Un bandeau pour cacher la vue et obliger le pony à se concentrer sur les rênes, les consignes verbales et les petits coups corrigeant sa posture.

 

Une formation en plein air est indispensable même si le dressage peut en partie se faire à l’intérieur. La formation doit comporter l’obéissance (où le cheval apprend à répondre aux commandes verbales et physiques de commandes avec les rênes) ainsi que la concentration et le respect de règles strictes. L’exécution est corrigée avec une chambrière, une cravache ou une simple baguette dans les flancs, sur les fesses ou les épaules.

L'objet

L’ordre est donné de façon verbale (un code doit être établi de façon fixe et précise, un mot signifiant une chose bien précise). Le contrôle, lui, n’est pas verbal mais physique, avec les rênes, la longe ou la cravache. Il ne s'agit pas d'être brutal mais ferme ! Le conducteur utilise la chambrière (ou autre accessoire) avec subtilité et finesse ; l'instrument sert à faire passer le message : une touche pour guider, un coup plus sec pour rappel à l'ordre. Le pony doit chercher à comprendre le pourquoi (c'est pour cela que l'effet est meilleur lorsque le bandeau prive le pony de repères visuels).

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Le Pony doit, par exemple, apprendre à passer de la marche au trot et à s’arrêter à la demande. Les yeux bandés ou une cagoule peuvent être utilisés avec bonheur pour s'assurer que le poney se concentre sur les commandes du conducteur et les rênes.

Le pony doit apprendre à se dépasser en étant d’une rigueur absolue ; cette rigueur est garante des meilleurs résultats.

Cela suppose la fixation, en plus du code verbal, d’un certain nombre de règles (l’avantage du jeu de pony, c’est que ces règles sont évolutives en fonction du niveau de progression du pony). En voici quelques exemples pour illustrer :

1) La règle de base est que tout mouvement (y compris le passage à une posture de repos), toute action (y compris parler) est subordonnée à un ordre clair et précis. Aucune initiative n’est admise (regards, changements de position, …). Ce point est vital car il fait appel à tout ce qui est nécessaire pour un pony : concentration, application, discipline, obéissance, volonté de plaire et de progresser, …

2) Il existe une posture de base qui doit être prise en l’absence d’ordre contraire (ou dans le doute) : debout, tête droite, cuisses serrées, mains croisées dans le dos ou plaquées sur les cuisses (si libres)

3) un pony n’a pas le droit de parler (il existe un code d’urgence, par exemple osciller la tête de droite à gauche, auquel le propriétaire doit être attentif ; attention, pas d’utilisation abusive !)

4) l’utilisation des doigts est interdite

5)Les fautes graves seront punies  (il ne s’agit plus d’une correction de posture ou de la stimulation à l’effort avec un rappel à l’ordre via un petit coup de chambrière mais d’une vraie punition). La liste des fautes graves sera faite et chacune d’elle aura la punition prévue. Parmi celles que l’on peut citer, le refus d’obéissance dans le cadre qui a été prévu, le défaut d’ardeur au travail (travailler sans rechigner et avec application reste une devise de base du pony), le manque de concentration (il est inconcevable que le pony pense à autre chose que « exécuter mon travail de la manière la plus parfaite possible »), la récidive plusieurs fois de suite d’une même erreur corrigée (dénote d’un évident manque de concentration coupable !)

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Une séance comprend des périodes de travail et de repos alternées mais cadencées (il ne s’agit pas de détente mais de travail). L’entrainement d’un pony doit être quotidien (des exercices impliquant une meilleure gestion de l’oxygène et du rythme cardiaque sont préconisés deux fois par semaine à raison de 20 minutes au début). Les séances de dressage ne sont pas là pour travailler la condition physique (le pony doit arriver en condition). Les périodes de repos seront mises à profit pour nourrir et abreuver le pony (sans les mains ) mais ne sont pas un pretexte à l’avachissement  ; elles seront mises à profit pour travailler la grâce, la précision de la présentation. Une journée de travail ne doit comprendre aucun temps mort pour le pony (si le propriétaire est fatigué, il fera trottiner son pony ou le fera travailler des postures fixes).

Un bilan sera fait avec le pony à chaque fin de demi journée. Ils seront impartiaux mais pourront déboucher sur une sanction en cas de performance jugée insuffisante.

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